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Import-Export : comment réduire l’empreinte carbone du transport

Livraison à domicile ou achat en magasin, l’un comme l’autre peut émettre un taux de CO2 exorbitant si on ne fait pas attention à chaque étape du transport.

En effet, tout dépend des choix qui sont faits tout au long du parcours de la marchandise, du fournisseur jusqu’au consommateur final. 

Une étude a montré que les facteurs de transport qui émettent le plus de CO2 sont le transport aérien et, lors d’un achat, le déplacement dédié du consommateur avec son véhicule personnel. Cependant, cela ne veut pas dire que tous les autres types de livraison sont à envisager de façon équivalente : il faut encore faire les bons choix dans les options restantes. 

Par exemple, bien qu’elle évite le CO2 émis par le déplacement du consommateur, une livraison à domicile nécessite plus d’emballage, qui polluent davantage si l’article est suremballé. Pour faire face à ces dilemmes, voici quelques solutions à adopter :

– Pour l’expéditeur, privilégier le transport maritime ou routier au transport aérien. Préférer des véhicules moins polluants, hybrides ou avec des carburants alternatifs;

– Pour le consommateur final, aller au point relais ou au magasin à pied, à vélo, ou en transport en commun afin d’éviter de prendre la voiture

– De manière générale, préférer une livraison à domicile à un déplacement personnel en voiture, et en dernier recours profiter d’un trajet domicile-travail pour passer chercher votre colis, ce qui diminuera déjà votre impact de 50%.

Les articles suremballés, qui sont transportés dans contenants à moitié vides, gaspillent les ressources nécessaires au transport. Il est donc préférable de diminuer le pourcentage de vide dans les emballages afin de pouvoir augmenter le taux de chargement. 

Autrement dit, il faut optimiser les emballages pour que les véhicules de transport puissent prendre en charge plus de marchandise en moins de voyages. 

Une solution écologique et économique !

De nombreux pays importateurs appliquent des réglementations en matière d’emballage et de recyclage qui peuvent avoir un impact négatif sur votre expédition si vous ne les respectez pas. 

“Une directive européenne interdit le transport de plastique à usage unique lorsque des substituts sont facilement disponibles.

Au Royaume-Uni, la Plastic Packaging Tax instaure une taxe sur les expéditions, de 200 GBP par tonne pour tout emballage plastique contenant moins de 30% de plastique recyclé.

En Australie, des lois visant à interdire totalement l’utilisation du plastique à usage unique dans tout emballage lié au transport sont mises en place.

Si vous souhaitez exporter vos marchandises, vous devez par ailleurs obtenir un certain nombre de certificats spécifiques à chaque pays, notamment en termes d’emballage et d’étiquetage, avec les informations du produits (date, composition…) dans la langue du pays importateur.

En résumé, le secteur du transport est essentiel, notamment dans l’import-export, et il est nécessaire de l’optimiser pour faire face aux enjeux économiques et environnementaux actuels et développer ainsi une activité durable.

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